Depuis toute petite, je fais des expériences de sortie hors du corps involontaires.
Pas facile de comprendre ce qu'il se passe la nuit et personne pour me conseiller. Maintenant je sais ce qu'il m'arrive et je compte bien parler sur ce blog de ce qui m'a tant empêché de dormir depuis des années et aujourd'hui encore...

samedi 27 décembre 2014

Chaque détail compte !

Parfois il arrive que je ne prenne pas aux sérieux certaines décorporations, je sors, je vois, je communique, OK, j'ai l'habitude, mais je ne vais pas plus loin dans mes réflexions, c'est un tort.

Lundi 21 juillet, il était 22 heures, je m'endors sur mon canapé et me voilà partir de l'autre côté sans que je m'y attende, aucune sensation de transition d'un corps à l'autre, cette fois-ci je n’étais pas à coté de mon corps physique, mais ailleurs.

Je me retrouve donc sur une place. Au loin devant moi se trouvaient des voitures, je regardai vaguement les plaques d’immatriculation, le département commençait par un 5 et un 1, mais ça a été assez vite comme l'impression qu'on me montrait ce qu'il fallait que je vois, j’étais déjà surprise de me retrouver à cet endroit, je n'ai pas pu prendre le temps de bien regarder dans les moindres détails, je me souviens que j'avais nettement vu le chiffre 5, je m’étais même dit qu'il ne fallait pas que je l'oublie.
Sur ma gauche, il y avait l'entrée d'une école, collège ou lycée, des jeunes rentraient et sortaient. 
Sur ma droite se trouvaient des jeunes filles sur un banc. Elles étaient en grande conversation. Je me retrouve devant elles pour les écouter. Elles parlaient d'une camarade d'école qui devait faire des études dans la coiffure, elles étaient tristes. Apparemment, cette camarade dont elles parlaient n’était plus de ce monde.
Aussitôt après, je me retrouve dans des toilettes publiques mais je pense aux toilettes de l'école. Seule contre le mur et devant moi se trouvait une jeune fille aux cheveux longs, châtains clairs, blonds, je me retourne et je vis entrer un homme brun, plutôt jeune et assez grand, je l'observe, il ne me voit pas et soudainement, la jeune fille s'adresse à moi en pointant du doigt cet homme et s'écrie : " C'est lui qui m'a tué ! C'est lui qui m'a tué ! C'est lui qui m'a tué !" J'ai senti un lien assez fort entre eux, comme s'ils avaient été complices, y avait-il des sentiments ?  

Me voilà ensuite avec cette jeune fille, la tenant contre moi, nous marchions sur une longue route, je me souviens que de chaque côté de cette route se trouvaient de grands arbres. il faisait sombre et elle était triste, triste de voir que personne ne pouvait la voir depuis longtemps. Ah ! Comment allais-je m'y prendre pour la rassurer ! J'ai commencé à faire un peu d'humour mais j'avais peur d'être maladroite, ce n'est pas évident de parler à un défunt, pas facile de trouver les bons mots pour ne pas blesser davantage, mais je m'en suis bien sortie encore une fois, puisque j'ai pu la faire rire malgré ses larmes et plus elle riait, plus je la voyais disparaître, elle s'élevait.

Une fois ma décorporation terminée, je revins à moi.

Lundi 28 juillet, il était environ 22 heures, je venais de faire un micro-dodo et je n'avais plus du tout sommeil, je décide alors d'allumer la TV que je ne regarde d'habitude jamais et je tombe sur un documentaire de faits divers, ce n'est pas trop mon truc mais je regarde sans regarder. Un fait commence et me voilà concentré et là, le choc ! Je commence à faire un lien avec la sortie de corps que je venais de faire le 21 juillet ! Je découvre alors dans le documentaire, l'histoire d'une jeune fille aux cheveux longs qui sortait de son collège lorsque les faits se sont passés, je découvre qu'elle devait faire des études de coiffure, je découvre aussi que son département commence bien par un 5 et la dernière chose que dit sa maman dans le documentaire, c'est que le meurtrier n'a jamais été retrouvé. 

C'est lorsque que j'ai commencé à me poser beaucoup de questions et à douter de moi, que j'ai su que cette jeune fille s'appelait Jennifer.

Même si je fais des sorties hors du corps depuis toute petite, il m'arrive toujours de douter de moi, ce n'est pas rien de vivre de telles expériences, nous ne pouvons pas être sûr à 100% et nous ne sommes pas dans une série télé, tout ça est encore trop tabou.
Faudrait-il que je me lance pour aller plus loin dans mes expériences ?
Je n'en sais rien... Je préfère rester prudente.
Mais il est vrai que je ne peux pas savoir si je ne me lance pas.